26 juin : Des milliers d’activistes protestent contre la guerre à la drogue dans 100 villes de 50 pays

sdp_french_hi_res_rgb-1_0Communiqué de presse / Paris, 26 Juin 2014

La journée d’action mondiale montre pourquoi nos politiques sur la drogue doivent être réformées.

Aujourd’hui, Paris s’est joint à 100 villes à travers l’Europe, l’Asie, l’Afrique et les Amériques pour participer à la campagne mondiale « Soutenez. Ne Punissez Pas »Les activistes sont descendus dans les rues en nombre pour demander la fin de la guerre contre la drogue.

Pendant des décennies, l’approche mondiale vis-à-vis de la drogue a été considérablement sévère et répressive et a eu un impact négligeable sur la réduction du marché des drogues, tout en causant des dommages collatéraux dévastateurs qui ne peuvent plus être ignorés. Environ 100 milliards de dollars sont utilisés chaque année pour financer l’application des lois répressives sur la drogue, alors que les investissements pour la santé et le développement restent limités. Cette approche a conduit à l’emprisonnement en masse de personnes accusées de délits mineurs liés à la drogue, à la mise en place d’un marché des drogues illicite estimé à des milliards de dollars et à une crise mondiale de la santé publique. Le manque d’accès aux services de réduction des risques tels que les services d’échange de seringues a conduit à l’expansion des épidémies du sida et de l’hépatite C : aujourd’hui environ deux tiers des 16 millions d’usagers de drogues injectables sont infectés par l’hépatite C, alors que 3 millions d’entre eux sont séropositifs.

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Drogue : l’après-guerre a commencé

soiree_festiveLes représentants des gouvernements du monde entier se sont réunis en mars, pour une session de haut niveau de la Commission des stupéfiants des Nations unies. Derrière la façade d’un consensus international visant un « monde sans drogues », de plus en plus de pays ont appelé à la fin de la « guerre aux drogues » et demandé la mise en place de nouvelles approches.

Toutefois, il reste un long chemin à parcourir afin d’inverser la tendance. Alors que les divergences entre les pays réformistes et prohibitionnistes se sont accrues durant les négociations de la «déclaration ministérielle commune», la Commission des stupéfiants a échoué à trouver un accord sur des points essentiels tels que la réduction des risques – et ce, malgré un appel fort de la communauté scientifique – la priorité à accorder à la santé publique et un engagement solide à faire respecter les principes des droits de l’homme. Pourtant, le temps est venu de mettre en place une nouvelle stratégie internationale pour le XXIe siècle.

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4 Recommandations pour les politiques de régulation de la vie festive nocturne

blue_partyLa Chambre Syndicale des Cabarets Artistiques et Discothèques de France, avec le soutien du réseau européen Party+, a organisé des échanges impliquant des acteurs de la fête de villes et régions européennes (associations de prévention, élus locaux et fonctionnaires territoriaux, professionnels de la fête) en vue d’améliorer les politiques de régulation de la vie festive nocturne :

  •  Réalisation en 2012 d’un recueil européen de données. En complément d’une revue de littérature, 11 experts de 8 pays européens(France, Belgique, Luxembourg, Portugal, Espagne, Suisse, Pays-Bas, Italie) avaient alors témoigné de leurs situations locales ;
  •  Animation d’une table ronde dans le cadre de la conférence européenneNights 2013 (Padou, Italie – 27/09/2013) à laquelle ont participé 160 acteurs de la fête de 15 pays européens ;
  •  Organisation de la rencontre Nightlife 2014 (Paris, France – 20-21/02/2014) à laquelle ont participé des acteurs de la fête de 5 pays européens (France, Belgique, Zürich, Amsterdam, Tarragone/Catalogne).

Lors de ces échanges, les thématiques suivantes ont été abordées :

  •  Le cadre réglementaire et les politiques d’application de la loi ;
  •  La réglementation sur l’alcool ;
  •  Les politiques en matière de drogues illicites ;
  •  La formation des professionnels de la fête ;
  •  Les chartes et labels de promotion de la santé en milieux festifs ;
  •  Les discriminations à l’entrée des établissements ;
  •  La médiation nocturne ;
  •  Les stratégies de communication ;
  •  Les réseaux européens.

Un certain nombre de constats et recommandations ont fait consensus lors de ces échanges.

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